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Notre ambition est de vous proposer des produits alliant style et faible impact environnemental. Voici comment nous tentons d'y parvenir. 

Nos choix de matières

Quand l’idée de fabriquer des couvre clubs de golf a pris forme, des questions sur leur composition et leur production se sont rapidement posées.
  • Quelles matières sélectionner pour utiliser un minimum de nouvelles ressources, au sein d’une industrie faisant déjà face à de nombreux défis environnementaux ?
  • Comment trouver des sources de matières assez fiables et disponibles en quantité raisonnables ?
  • Au lieu de fouiller le web à la recherche de pistes miraculeuses, pourquoi ne pas regarder simplement ce qui existe autour de nous ?

    L’océan, source d’inspiration

    L’océan est notre environnement immédiat, le plus proche de nos racines du sud ouest de la France. En retrouvant une combinaison de surf usée dans un placard, l’idée de mener les premières recherches sur la matière néoprène a émergé.

    En déroulant le fil de cette pensée, une supposition a été faite : d’autres combinaisons usagées dorment probablement dans des placards et des garages, en attente au mieux d’être re-portées et au pire d’être jetées. A plus grande échelle, notre regard s’est ensuite posé sur l’industrie du surf.

     

    En quelques années, la pratique du surf, déjà bien ancrée dans la région, a explosé. Des centaines d’écoles de la côte atlantique voient passer des milliers de surfeurs tout au long de l’année, avec une concentration particulièrement forte pendant les mois de juillet et aout.

     

    Cette fréquentation a un impact sur le matériel, notamment sur les combinaisons en néoprène, dont les coutures sont mises à rude épreuve. Par la force des choses, une partie du stock de ces écoles s’abime et n’a plus d’utilité.

    En récupérant quelques combinaisons en fin de vie, sans le savoir, la première vague de création du produit s’était formée.

    L’upcycling, un nouveau départ

    Avoir une matière à réutiliser est un bon début. Pouvoir l’exploiter pour fabriquer des housses de clubs de golf est une autre affaire. Les combinaisons doivent d’abord subir une phase de nettoyage et de désinfection obligatoire pour pouvoir être remises dans un circuit de commercialisation. Elles doivent ensuite être séchées puis découpées aux formes adéquates pour les produits.
    Nous estimons à 80% le taux de réutilisation pour chaque combinaison que nous récupérons. Les chutes sont confiées à un de nos partenaires, Sooruz, qui se charge de les retraiter et de les réutiliser, par exemple pour des sacs de frappe ou des coussins. Il faut comprendre que les combinaisons que nous récupérons sont toutes différentes. Par conséquent, nos headcovers le sont aussi.
    Nous ne faisons pas de tri sur l’épaisseur du néoprène que nous récupérons (2, 3 ou 4 mm d’épaisseur). Ces différences représentent un défi pour les ateliers qui les traitent. En soi, le néoprène est déjà une matière élastique et épaisse, complexe à coudre. Une expertise et des machines à coudre spéciales sont nécessaires, ce qui réduit grandement le nombre d’ateliers en capacité d’assembler nos couvre clubs. On vous détaille ce point important un peu plus loin.

    Exploiter l’existant, une norme à adopter

    Naviguer dans l’univers du textile de seconde main est une expérience en soi. C’est un monde plein de possibilités qui s’est ouvert devant nous et dans lequel nous avons plongé.
    Pour compléter la matière néoprène, nous avons contacté Le Relais, une société coopérative et participative regroupant des entreprises à but socio-économique vouées à la collecte, le surcyclage et le recyclage du textile. A titre d’exemple, à Bordeaux, ce sont plus de 20 tonnes de textiles de tous types qui arrivent dans ce centre de tri du quartier Bacalan. Cet ensemble est ensuite déversé sur des chaines de tri puis dans des bacs, par catégories.
    Comme d’autres entreprises, nous nous rendons chez eux pour récupérer certaines matières qui nous serviront à matelasser l’intérieur de nos accessoires de golf, en particulier nos couvre putters. Elles remplacent superbement des fibres synthétiques peu coûteuses comme le polyester, utilisé par la majorité des acteurs du monde du golf qui font coup double en se rendant dans des pays où la main d’oeuvre est (très) bon marché.

    Des croyances à déconstruire

    Le choix de se tourner vers des matières ayant déjà eu une première vie, étant parfois encore assemblées sous forme d’un autre produit, a des répercussions sur notre production.
    C’est un travail dont les étapes doivent s’effectuer majoritairement à la main. Impossible par exemple de faire intervenir des machines programmées pour découper le néoprène, celui ci n’étant pas sous forme de rouleaux de tissu. Il possède déjà des formes dues à son utilisation antérieure et a besoin d’être tenu, maintenu.
    Le procédé est le même pour nos autres matières récupérées qui doivent passer par la case nettoyage et découpage avant d’être remises dans le circuit d’assemblage.
    Les personnes qui effectuent ce travail au sein de nos ateliers partenaires doivent avoir un niveau élevé de compétences et d'expertise. Elle doivent être en mesure de comprendre les propriétés des différents tissus et de travailler avec différents types d'outils et de machines.

    Notre approche locale et responsable

    Historiquement, l’industrie du golf fait appel à des usines chinoises pour produire au moins 75% du matériel nécessaire aux golfeurs dans le monde (chiffres 2020 de la National Golf Foundation).

    Notre premier réflexe pour la fabrication des couvres clubs Twirl a été de prendre le contrepied de ces pratiques. Comme quelques marques, souvent indépendantes, nous avons choisi de rester proche de nos bases géographiques.

    Lorsque le néoprène récupéré a été choisi comme la matière principale de nos produits, il a fallu envisager la gestion logistique du stock de combinaisons de surf. Envoyer plusieurs centaines de kilos de néoprène faire des aller-retours vers des destinations éloignées n’avait pas de grande logique. Nous avons donc fait le choix de la France pour tout faire.

    Nous travaillons actuellement avec plusieurs types de structures. Par exemple, pour la première étape de traitement des combinaisons, nous faisons appel aux Ateliers Saint Joseph, un ESAT situé à Mérignac, dans la banlieue de Bordeaux. Cet atelier emploie des personnes en situation de handicap et a développé une activité autour de plusieurs compétences. Nous les sollicitons pour la désinfection et le lavage de toutes les combinaisons que nous récupérons, qui permet d’avoir une matière libérée de son sel, sans sable et prête à être découpée. Mais nous faisons aussi appel à l’expertise de leur pôle couture pour fabriquer notre modèle de couvre putter.

    Pour l’assemblage, nous collaborons avec deux ateliers. Trouver des personnes capables de manier le néoprène mais aussi équipées des bonnes machines a été un défi. Comme nous le disions tout à l’heure, les épaisseurs de la matière varient et deux pièces de néoprène qu’il faut associer peuvent représenter 1 cm de hauteur.

    Nous avons fait appel au réseau Métamorphose, qui à l’habitude de traiter le néoprène et qui dispose de différents ateliers dont celui à qui nous faisons parfois appel, situé près de Cannes. Leur expérience, leurs retours et leurs conseils ont été précieux pour assembler nos couvre clubs et en faire des headcovers résistants, bien coupés, esthétiquement plaisants et surtout adaptés aux besoins des golfeurs.

    L’autre atelier que nous sollicitons se trouve près de Pau et excelle lui aussi dans l’assemblage du néoprène. L’ALEFPA 64 est une entreprise adaptée, spécialisée dans la production industrielle et qui dispose d’un parc de machine à coudre industrielles, adaptées au travail du néoprène. Leur adaptabilité, leur enthousiasme et leur professionnalisme en font également des collaborateurs précieux.

    Avec ces 3 partenaires principaux, Twirl est fier de fabriquer des housses de clubs de golf dans un rayon de production géographique raisonnable, sur un modèle de réutilisation et de transformation textile, appelée upcycling (ou surcyclage pour coller au mot français).

    Nos perspectives de développement de nouveaux produits commencent toujours par une réflexion sur la composition intrinsèque du produit, ses fonctionnalités puis son design.

     

     

    Notre philosophie

    Pour la comprendre, il faut parler du nom qu’on a choisi. Pour les connaisseurs de golf, le “club twirl” est un petit mouvement de club que le golfeur réalise après un bon coup : la tête de club fait quelques rotations et envoie un message à quiconque le/la regarde pour lui dire, “celle-là, elle est pas mal”. Le mot “twirl” en anglais peut être littéralement traduit par ‘tournoiement’ ou ‘rotation’.

    Il fait corps avec la démarche d’upcycling et de cercle vertueux de réutilisation des matières choisies pour la création des couvre-clubs.

    Au-delà du nom, l’océan fait partie de l’ADN de Twirl. Depuis l’enfance dans les années 90 à Lacanau, planches et combinaisons de surf ont peuplé les garages, chez nous comme chez de nombreux voisins.

    Chaque été, une étape de la World Surf League faisait étape dans la station balnéaire de 5000 habitants. La ville rentrait en ébullition lorsque le circuit professionnel s’y établissait pour deux semaines en plein milieu du mois d’aout. Kelly Slater, Rob Machado, Mark Occhilupo ou Sunny Garcia, stars de la discipline, bataillaient sur les vagues locales.

    L’histoire ne dit pas si certains d’entre eux allaient déjà taper des balles de golf entre deux sessions de compétition.

    L’influence de l’océan, de la culture surf, de codes puisés dans la culture pop et dans d'autres sports nous ont conduit loin de l'image traditionnelle du golf. On a voulu amener plus de détente, plus d’amusement, plus de liberté dans notre proposition créative autour des nos accessoires de golf.

    On est persuadés que les marques ont un rôle à jouer dans la progression du sport. En promouvant davantage d'ouverture, de diversité, en développant des communautés participatives, l’univers du golf sera davantage en phase avec son époque.

    Car statistiquement, l’âge médian du golfeur est de 54 ans. Comment attirer les plus jeunes vers ce sport ? Comment conserver l’intérêt de la tranche d’âge 10-20 ans lorsque les écoles de golf s’arrêtent et qu’ils atteignent la vingtaine ? Comment expliquer ce trou dans la raquette des joueuses et joueurs entre 20 et 30 ans ?

    Des collectifs ont vraiment adapté leur discours en incluant des formats médias innovants autour de la pratique du sport (comme Random Golf Club, The Golfer’s Journal ou encore No Laying Up). Leurs approches sont de réelle sources d’inspiration et leur succès auprès d'un public (certes principalement américain) montre que cette stratégie va dans le bon sens.

    Vous nous direz que c’est le rôle des fédérations de travailler sur ces sujets mais, de manière très humble, on pense qu’on a aussi notre rôle à jouer. Notre ambition est de proposer, en plus de nos headcovers, des idées innovantes et inclusives pour aller chercher un public le plus large possible.

    Pour l'instant, notre engagement se focalise sur l’utilisation de matières recyclées ou upcyclées ainsi que sur le made in France.

    Pourquoi ?

    - Produire nos accessoires à des (dizaines de) milliers de kilomètres ne faisait pas de sens.

    - Être à la merci de la flambée des matières, des coûts de transport et de délais de production représentait une trop grande source d’incertitude.

    - En choisissant le local, on a privilégié le contact avec des humains à qui on peut rendre visite. Des personnes de confiance qui ont accepté de travailler avec nous, qui croient en nos produits et notre approche de surcyclage. Des personnes expertes dans leur métier, surtout, pour vous fournir des accessoires de golf de qualité.

     

       

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